Seule face au vent

Belle et fière elle défi le temps

Dans sa robe de velours

Elle apaise les cœurs lourds

 Cécile Deguilhem

 


Tout un monde imaginaire

Que l'on regarde à l'envers

On découvre un univers

Bien réel à découvert

On se laisse emporter

 

 

Dans sa bulle à rêver

On déguste tout en légèreté

Une goutte de volupté

Chacun choisit d'un regard

Ce qu'il a envie de voir

 Cécile Deguilhem

 


Mélange de jaune pétillant

Et d'un blanc envoûtant

Pour un cœur flamboyant

Entouré de pétales foisonnants

Te voilà face à nous

 

Sans artifice tu donnes tout

Tu nous fais un bien fou.

 Cécile Deguilhem



Qui de l'hiver ou de l'été

doucement s'impose ?

Comme des contraires enchaînés

dans la vie se posent.

Du blanc ou du noir

du yin ou du yang

 

du toujours ou jamais

du meilleur ou du pire

autour de nous pour l'éternité

en permanence reliés

Cécile Deguilhem



Mon avatar

"Je te vois"

Me disait-elle tout bas
Je me suis approchée 
Pour mieux m émerveiller
"Je te vois"
Murmura-t-elle de sa douce voix.

Couchée dans ses pétales
Le nez dans ses pistils je me régale.

 

"Je te vois"

Me siffla-t-elle

Tel le vent sur ma peau frêle.

Et dans ce monde de beauté 
De douceur exaltée 
Je me suis laissée aller
Comme si rien ne pouvait m'arriver       

"Endors-toi" me chanta-t-elle

D'une douce mélodie de l'au-delà 
Dame nature veille sur toi
Car c'est au cœur des choses

Que naissent les plus belles métamorphoses.

 Maud'moiselle


Fragile

On me croyait faible et fragile

C' était sous estimer mon cœur

Brave et mon âme agile

Pour surmonter toutes les épreuves

Le vent, la pluie, et tout ce dont le ciel m'abreuve

 

 

 

Moi si gracile, Je suis de bonne nature

La vie me berce d'aventures

Et de toute ma délicatesse

J' embellis le monde telle une déesse

Maud'moiselle

 

 


L'animal

Il est ma force

Peut être aussi parfois mon côté féroce

La grande puissance qui m'habite

Moi qui me crois souvent si petite

Ma part animale

Celle devant laquelle souvent je détale

Mon âme sauvage

 

 

 

 

Celle qui se défend d être sage

Et aussi étrange que cela puisse paraître

C'est en son sein que je puise la profondeur de mon être

Il me ramène à la source

Dans mon antre, même si je ne suis pas ours

 

Celle de l'humanité

Là où le monde est né

À l'ère primaire

Celle qui ne fait pas de manière

Et seule face à cette immense bête

Je sais que je suis une femme parfaite.

Maud'moiselle